Réaliser un Test de Gordon (test d’assertivité)

Réaliser un Test de Gordon (test d’assertivité)

Le Test de Gordon, appelé aussi test d’assertivité, vise à décrire la manière de parler en cas de tensions. Beaucoup y cherchent un moyen simple pour se comprendre et mieux interagir. En quelques questions, chacun peut cerner son style et améliorer sa communication.

Qu’est-ce que le Test de Gordon ?

Le Test de Gordon consiste en une série de questions sur la façon de réagir face aux désaccords. Chacun y découvre s’il a tendance à être trop rigide ou trop passif.

Les réponses restent simples et ne demandent pas d’expertise avancée. Les premiers points du test vérifient la propension à dire oui ou non dans des échanges banals. Les derniers soulignent les comportements liés à la confiance en soi. Cette méthode encourage la prise de conscience, sans imposer de jugement définitif.

Certains y voient un outil pour mieux gérer le stress ou la contrariété. On obtient ainsi un aperçu précieux de ses mécanismes internes.

Pourquoi réaliser ce test ?

Cette évaluation met au jour des habitudes ancrées depuis longtemps. Les conflits provoquent parfois un malaise, et certains veulent repérer ce qui bloque leur expression sincère. D’autres souhaitent évaluer leur tendance à user d’un ton trop ferme ou, au contraire, trop discret.

Le questionnaire sert alors de miroir et éclaire le fonctionnement personnel. Il peut soutenir le développement d’un mode de communication équilibré. Chaque réponse met en avant un style plus ou moins affirmé. On apprend à ajuster ses propos et son attitude pour créer un climat plus serein.

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Les éléments clés à retenir

Ce test aborde plusieurs thèmes récurrents :

  • La clarté dans les propos
  • La cohérence entre paroles et émotions
  • La gestion des sentiments
  • L’attention portée à l’autre
  • L’articulation entre fermeté et souplesse

Les questions incitent à réfléchir à son attitude en cas de critique ou de tension. On analyse aussi la capacité à comprendre ce que ressent l’interlocuteur. Au fil du questionnaire, on repère les zones de progrès qui pourraient améliorer l’assertivité.

Quelques points se dégagent souvent :

  • La capacité à exprimer ses besoins avec bienveillance
  • La justesse du ton employé
  • L’écoute attentive pour éviter les malentendus
  • La cohérence entre ce que l’on dit et ce que l’on fait

Un individu peut réaliser qu’il élève la voix sans le vouloir. Ou bien, il hésite trop à parler et reste silencieux. Chaque détail impacte le résultat global.

Comment se déroule ce test ?

Le Test de Gordon se présente généralement sous forme de questions à choix multiples. Certaines portent sur des exemples concrets, comme une divergence à la maison ou une remarque acerbe au travail.

Les réponses possibles vont de la fuite à l’affirmation posée. Quelques tests proposent un score reflétant la tendance générale. Il n’y a pas toujours de bonne ou de mauvaise réponse. L’idée est d’ouvrir les yeux sur sa façon d’agir en situation délicate.

Un format plus complet comporte parfois une trentaine de questions. Les résultats indiquent alors les points forts et ceux qui méritent une attention particulière.

Quels bénéfices en tirer ?

Un premier atout se situe dans la prise de recul qu’il offre. Certains découvrent un style plus dur qu’ils ne l’imaginaient. D’autres, à l’inverse, voient qu’ils renoncent souvent à s’exprimer par crainte du jugement.

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Ce test peut redonner confiance, car clarifier ses réactions aide à mieux doser son énergie. On constate aussi que la communication devient plus fluide quand on comprend sa propre posture. Cela influe sur le bien-être et réduit les tensions inutiles.

On observe parfois un gain en estime de soi, puisque dire les choses clairement, mais sans agressivité, amène plus de respect mutuel.

Réaliser un Test de Gordon (test d’assertivité)

Exemple de résultats

Certains questionnaires attribuent une note globale. Voici un bref tableau qui illustre trois profils courants :

ScoreTendance généraleSuggestion
0 à 10Style réservéEncourager la prise de parole
11 à 20Style modéréPoursuivre l’affirmation en douceur
21 à 30Style affirméVérifier l’équilibre pour éviter l’excès

Ces données sont purement indicatives. Chaque test possède son propre barème. L’essentiel est de voir dans quel sens on peut progresser. Quelques personnes préfèrent ensuite un accompagnement spécialisé ou un atelier.

Comment approfondir ?

Après avoir reçu un résultat, plusieurs chemins sont envisageables. Certains consultent des livres sur la communication assertive, d’autres s’inscrivent à des séances pratiques.

Les exercices, comme le jeu de rôle, facilitent la mise en pratique et permettent de corriger des automatismes nocifs. Il convient de répéter ces expériences pour ancrer de nouveaux réflexes. Les avancées peuvent être lentes, mais les petits pas finissent par porter leurs fruits.

Un proche peut donner un avis extérieur, tout comme un spécialiste peut offrir un suivi personnalisé.

Pour aller plus loin, on peut :

  • Rejoindre un groupe d’entraînement pour tester ses réactions
  • Lire un ouvrage qui détaille les principes de l’assertivité
  • Mettre en place de petits défis quotidiens pour oser s’affirmer
  • Solliciter un proche pour récolter des retours bienveillants
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En adoptant ces démarches, on renforce peu à peu sa façon de communiquer.

Le Test de Gordon n’est qu’un point de départ. Il débouche sur une meilleure conscience de soi et ouvre la voie à des relations plus constructives.

Un dialogue clair favorise la coopération. Le Test de Gordon sert de tremplin pour clarifier son mode d’expression et mieux respecter ses propres limites.

  • Dans la vie familiale, cela se traduit par des échanges plus apaisés.
  • Sur le plan professionnel, on remarque une meilleure capacité à résoudre les désaccords.

Les paroles sont alors plus mesurées, et chacun peut dire ses besoins sans crainte de jugement.

Cette démarche ne requiert pas de talent inné, seulement une volonté de progresser pas à pas. Chaque avancée compte et pave la voie vers une communication plus solide.

Rien n’est figé, et il reste possible d’évoluer selon les circonstances.