Que fait le PN dans votre dos ?

Que fait le PN dans votre dos ?

Dès qu’un pn (pervers narcissique) se sent installé dans la relation, il commence souvent à agir loin de votre regard : il observe, parle, prépare et teste. Comprendre ces coulisses aide déjà à briser une partie de son pouvoir.

Pourquoi le pn agit‑il en secret ?

Le pn se nourrit de pouvoir. Pour le garder, il lui faut des informations et un temps d’avance. Agir en cachette crée un terrain où il peut remodeler la réalité : il collecte des détails sur vos peurs, diffuse des rumeurs, puis revient vers vous avec un visage calme. Ce double jeu lui permet de conserver l’illusion de normalité tout en avançant ses pions. Sans témoins, il se sent libre de critiquer, de mentir ou de promettre.

Comment le pn surveille‑t‑il vos faits et gestes ?

Le contrôle passe d’abord par l’œil et l’oreille. Parmi ses moyens usuels :

  • Lire vos échanges privés quand il y a accès (messageries laissées ouvertes, téléphone déverrouillé).
  • Interroger subtilement des proches ou des collègues sous prétexte de s’inquiéter pour vous.
  • Suivre vos déplacements grâce aux réseaux sociaux, à la géolocalisation d’une application ou à une montre connectée « cadeau ».
  • Écouter derrière une porte ou profiter d’une sortie pour fouiller vos papiers.

Chaque pièce d’information, même banale, est rangée et pourra servir à alimenter un discours culpabilisant ou à construire une menace crédible plus tard.

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Quels discours le pn tient‑il sur vous à l’abri des regards ?

Quand le pn parle de vous, le but principal n’est pas de raconter la vérité mais de façonner l’image qui l’arrange. Il se présente en sauveur incompris et vous place, vous, dans le rôle d’être instable ou ingrat. Il peut :

  • minimiser vos réussites en disant que vous n’auriez pas réussi sans lui,
  • exagérer vos erreurs pour prouver votre prétendue fragilité,
  • confier à d’autres des « secrets » inventés afin d’isoler votre soutien.

En retour, il recueille compassion et admiration, deux nourritures centrales pour son ego, tout en préparant le terrain si vous décidez un jour de parler.

Signes concrets que le pn prépare quelque chose ?

Comportement visibleIntention cachée
Il devient soudain très serviable pendant quelques jours.Créer une dette affective avant de demander un « service ».
Il pose des questions insistantes sur vos horaires.Vérifier quand il peut fouiller ou contacter vos proches.
Il écarte un ami en soulignant un prétendu défaut.Réduire votre réseau de soutien.

Repérer un de ces signaux isolés peut sembler anodin ; en voir plusieurs enchaînés indique souvent une stratégie plus grande.

Conséquences de ces actions sur la victime

Le travail dans l’ombre érode la confiance. La victime doute de sa mémoire (« ai‑je vraiment dit ça ? »), ressent une fatigue diffuse et peut s’isoler pour éviter les conflits soi‑disant causés par elle. À long terme, cette pression entraîne de l’anxiété, des troubles du sommeil et même des symptômes physiques comme des maux de tête ou des douleurs diffuses. Sur le plan social, les relations se raréfient puisque le pn s’est appliqué à détacher la victime de ceux qui pourraient l’aider.

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Comment se protéger efficacement ?

  • Sécuriser l’information : changer les mots de passe, activer la double authentification, fermer ses sessions, garder un journal papier pour noter les dates de faits marquants.
  • Poser un périmètre clair : annoncer calmement les sujets ou espaces que le pn n’a pas à franchir (bureau fermé, conversations privées). En cas de transgression, rappeler la limite sans entrer dans un débat sans fin.

Ces gestes simples ne stoppent pas le pn du jour au lendemain, mais ils réduisent sa marge de manœuvre et redonnent un sentiment de contrôle.

Quand et où chercher de l’aide ?

Si le pn franchit une ligne rouge (menace, violence, surveillance illégale), contacter un professionnel devient prioritaire : médecin, psychologue, avocat, voire les services d’urgence. Parler à un ami de confiance est souvent le premier pas le plus facile. Garder des preuves — messages, captures d’écran, notes datées — facilite toute démarche future. Enfin, des associations spécialisées offrent des lignes d’écoute anonymes ; on peut y apprendre ses droits et préparer un plan de sécurité. Même si le pn répète que vous êtes seul, les ressources existent et répondent.


En ouvrant les coulisses du pn, on voit que ses actions « dans votre dos » ne sont pas du hasard mais un schéma précis : observer, raconter, isoler, contrôler. Nommer ces étapes, c’est déjà commencer à s’en libérer.