Femoral break : à quel type de fracture ça correspond ?

Femoral break : à quel type de fracture ça correspond ?

Un femoral break est tout simplement une fracture du fémur. Selon l’endroit où l’os cède, le traitement, la douleur et le temps de guérison varient. L’objectif de ces lignes est de répondre tout de suite : un femoral break peut toucher soit la partie haute près de la hanche, soit la partie centrale appelée diaphyse, soit la zone basse proche du genou. Tout le reste de l’article détaille ces différences pour que chacun sache reconnaître, soigner et éviter les ennuis.

Femoral break, qu’est‑ce que c’est ?

Le mot anglais « break » veut dire cassure. « Femoral » renvoie au fémur, l’os long qui forme la cuisse. Un femoral break décrit donc toute rupture de cet os, sans préciser l’endroit exact. Cette définition large inclut :

  • les fractures du col (haut du fémur, juste sous la tête qui s’emboîte dans la hanche) ;
  • les fractures du trochanter, relief osseux juste sous le col ;
  • les fractures diaphysaires, au milieu de l’os ;
  • les fractures distales, près du genou.
    À cause de sa longueur et du poids qu’il supporte, le fémur demande un choc important pour se casser chez l’adulte jeune, alors qu’un os devenu fragile peut céder après une simple chute chez une personne plus âgée.

Quels os du fémur peuvent se casser ?

Voici les zones les plus touchées :

  • Col : cassure fréquente après 65 ans, souvent liée à l’ostéoporose.
  • Trochanter : même contexte que le col, mais légèrement plus bas.
  • Diaphyse : segment long au milieu ; fracture en général due à un accident violent.
  • Partie basse : juste au‑dessus du genou ; touche parfois les enfants lors d’un choc sportif.
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Comment survient la cassure ?

Trois grands scénarios expliquent la plupart des femoral breaks.
D’abord la chute simple, surtout à la maison, qui entraîne un impact latéral sur la hanche fragile. Ensuite les collisions routières : moto, voiture, piéton percuté. Dans ces cas, la vitesse fournit l’énergie qui brise la diaphyse. Enfin, la chute de hauteur ou le choc sportif intense (ski, skate) qui combine torsion et compression. Le point commun est toujours la force dépassant la résistance de l’os.

Signes qui doivent alerter.

Une fracture du fémur ne passe pas inaperçue : la douleur est immédiate et empêche de poser le pied. La cuisse gonfle, paraît plus courte ou tordue. Parfois la peau est percée par l’os. À ces signes locaux s’ajoutent un malaise, des sueurs ou une sensation de froid si la douleur est très forte. Devant ces signes, appeler le 112 ou le 15 reste le premier réflexe.

Comment le médecin confirme la fracture ?

En salle d’urgence, l’examen consiste à regarder, toucher et comparer les deux jambes. Une radiographie suffit souvent à montrer l’endroit précis de la cassure. Un scanner peut affiner s’il faut planifier une opération compliquée ou si la fracture est fine et difficile à voir. Chez l’enfant, l’équipe peut ajouter une échographie pour ménager la dose de rayons X.

Quels traitements selon le type de fracture ?

  • Immobilisation simple : réservée aux enfants très jeunes pour une cassure stable.
  • Ostéosynthèse par clou centromédullaire : tige métallique glissée dans le canal de l’os ; méthode courante pour la diaphyse.
  • Plaques et vis : fixées sur la surface externe quand la fracture est proche du genou ou de la hanche.
  • Prothèse de hanche partielle ou totale : indiquée quand le col est fracturé chez une personne âgée, car la circulation sanguine locale est réduite.
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Ces choix dépendent de l’âge, de la localisation et de l’état général. Dans tous les cas, la rééducation démarre tôt pour éviter la fonte musculaire.

Femoral break : à quel type de fracture ça correspond ?

Combien de temps dure la guérison ?

Type de fractureAppui partiel autoriséConsolidation radiologique (moyenne)Retour aux activités quotidiennes
Col – prothèse24‑48 h6 semaines2‑3 mois
Col – ostéosynthèse4 semaines3‑4 mois4‑6 mois
Diaphyse – clouDès la douleur supportable3 mois6 mois
Distale – plaques6‑8 semaines4‑5 mois6‑8 mois

Ces chiffres sont des moyennes ; l’alimentation, l’arrêt du tabac et la kinésithérapie influent beaucoup sur la vitesse de consolidation.

Quelles complications et séquelles possibles ?

Une fracture ouverte expose à l’infection ; le risque est réduit grâce aux antibiotiques donnés dès l’arrivée à l’hôpital. Un retard de consolidation peut apparaître si l’os a trop bougé ou si la vascularisation est faible. Parfois l’os guérit mais dans le mauvais axe, ce qui rend la jambe plus courte ou inclinée ; on parle alors de cal vicieux. Plus rarement survient une phlébite : le sang stagne dans la veine de la jambe immobilisée. Des piqûres d’anticoagulant limitent ce danger. La meilleure prévention reste un lever précoce accompagné d’un kinésithérapeute.


En suivant ce parcours clair, chacun peut comprendre qu’un femoral break désigne plusieurs fractures possibles du fémur. Connaître l’endroit cassé aide à prévoir le soin, la durée d’immobilisation et les efforts de rééducation nécessaires pour retrouver une marche solide.