Ressentez-vous une douleur vive dans la poitrine ? Il pourrait s’agir d’une costochondrite. Quelle est cette affection ? Quels sont ses symptômes et comment est-elle traitée. Nous vous expliquons tout.
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ToggleCostochondrite : définition
La costochondrite encore nommée syndrome de Tietze consiste en un ensemble de douleurs qui touche les côtes. Elle se ressent sur la jonction de ces dernières avec le sternum. Ce mal se localise notamment dans la partie haute de la face avant de la cage thoracique entre la deuxième et la troisième côte.
Lesdites douleurs siègent dans une région portant le nom de cartilage costo-sternal ou articulation costo-chondrale. Associées à une inflammation de cette zone, elles peuvent se révéler très intenses.
Costonchondrite : quelles causes ?
Les scientifiques n’ont pas encore réussi à bien identifier jusqu’à présent l’origine de cette pathologie. Néanmoins, certains facteurs de risque favorisent son développement. Il s’agit entre autres :
- d’un choc reçu sur le thorax ;
- des mouvements répétés (ou faux) entraînant un traumatisme ;
- d’un hématome entre des côtes ;
- d’une usure du cartilage ;
- d’une opération au niveau thorax ;
- du soulèvement ou du déplacement d’objets lourds ;
- des vomissements sévères ou d’une toux trop longue.
Il est remarqué que ce mal survient beaucoup plus chez les femmes que chez les hommes, en particulier après 50 ans. Selon les estimations, sur une dizaine de personnes qui souffrent de douleurs au thorax, au moins une fois, il s’agit du syndrome de Tietze.

Le syndrôme de Tietze : quels sont ses symptômes ?
Le syndrôme de Tietze se reconnaît par différentes manifestations comme un œdème apparaissant sur la région affectée. La rougeur de cette zone est aussi un signe distinctif de cette affection.
Cette pathologie engendre bien souvent des douleurs vives comme dans le cas du syndrome du canal carpien. Celles-ci sont brutales et insupportables. Elles deviennent plus intenses quand vous faites des mouvements de flexion ou de rotation du tronc.
Les mouvements des bras ou brusques les aggravent également. Être allongé sur le ventre pendant un long moment est insupportable pour la personne souffrant de ce mal.
En dehors de ces symptômes, d’autres signes permettent aussi d’identifier la costochondrite.
La fatigue
La costochondrite engendre parfois au niveau de votre poitrine une sensation d’oppression et d’étouffement. Une telle situation peut :
- entrainer des troubles dans l’œsophage, l’estomac, l’intestin, les poumons, etc ;
- provoquer une hyperventilation ;
- vous rendre physiquement faible.
Une respiration difficile
Pendant que vous inspirez, votre cage thoracique prend du volume afin d’emmagasiner l’air. Le phénomène inverse se produit quand vous expirez. Vos cotes s’affaissent donc.
La participation de la cage thoracique dans la respiration est donc énorme. De fait, si le cartilage costo-chondrale connait une inflammation, des douleurs surviennent quand vous respirez.
Le stress
Dans la costochondrite, le stress joue à la fois le rôle de causes et de symptômes. En effet, vivre des situations stressantes à répétition peut provoquer une telle douleur thoracique.
De même, quand vous êtes debout, les muscles du dos subissent des tensions. Celles-ci peuvent être source de douleurs qui finiront par entraîner de l’anxiété.
Quels traitements pour la costochondrite ?
Aucun traitement médical n’a encore été établi pour guérir la costochondrite. C’est seulement les symptômes qui sont traités. L’objectif en général est de diminuer les douleurs. Ces traitements symptomatiques peuvent varier puisque les manifestations de cette maladie changent d’une personne à l’autre.
Après un diagnostic confirmé du syndrome de Tietze, des antalgiques peuvent être prescrits au patient pour calmer ses douleurs. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont aussi efficaces pour cette fonction.
En cas de symptômes graves, l’utilisation des dérivés d’opioïdes ou de morphine peut être envisagée. Si ces traitements s’avèrent inefficaces, des alternatives existent. En voici quelques-uns.
L’infiltration
Ce traitement consiste en une injection de corticoïdes dans la zone affectée. Le cartilage ne risque rien. En effet, la cavité comprenant l’articulation malade n’est pas touchée par l’aiguille qui sert à l’opération.
Le procédé est rapide et sans douleur. Il se réalise allongé ou debout. En général, aucune anesthésie n’est nécessaire pour ce traitement.
Vous pouvez ressentir des irritations locales quelque temps après le soin. Vous ne devriez plus les sentir après quelques heures. Si vos malaises persistent, contactez le médecin. Ce traitement ne s’effectue que trois fois en une année.
La kinésithérapie
Pour traiter les symptômes, le thérapeute va recourir à l’électrothérapie ou aux techniques de mobilisations et de massage. Il vous fera faire des étirements ou des exercices thérapeutiques.
Pour vous soulager, il vous enseignera des techniques respiratoires, les bonnes postures ou la gestion de la douleur. La glace ou la chaleur peuvent aussi être utilisés dans un tel traitement.
L’ostéopathie est aussi une thérapie qui permet de soulager les symptômes de la costochondrite. Vous pouvez aussi recourir aux médecines alternatives comme la mésothérapie, la phytothérapie, l’acupuncture, les huiles essentielles, etc.
Certains accessoires se révèlent aussi utiles au soulagement des douleurs que provoque la costochondrite. Il s’agit en l’occurrence de tapis d’acupression, de t-shirts posturaux, de pistolets de massage, d’oreiller orthopédique à mémoire de forme…